Comment l’assureur évalue le degré d’autonomie de la personne à prendre en charge ?

L’assureur a besoin de calculer le degré d’autonomie d’une personne. Pour cela, il utilise la grille AGGIR, la grille des AVQ, le test de Folstein et les différentes catégories de Gir. Pour éviter de faire de lourdes dépenses à l’avenir, il faudra souscrire une assurance dépendance et demander de l’aide à l’État.

Comment évaluer le degré d’autonomie d’une personne ?

Il existe trois techniques professionnelles pour évaluer le degré d’autonomie d’une personne : la grille AGGIR, la grille AVQ et le test « Folstein ». Concernant la méthode de la grille AGGIR, elle est composée de plusieurs questions permettant de déterminer les capacités d’un individu à effectuer les activités intellectuelles et corporelles. Par la suite, les activités discriminantes sont regroupées dans la catégorie Gir ou le groupe isoressource. Il existe six groupes classés dans de différents degrés dont le premier degré représente les personnes les plus vulnérables ; les individus les plus forts et les plus autonomes sont classés dans le sixième degré. En parlant de la grille des AVQ, cela permet de savoir le niveau de l’indépendance d’une personne. Elle est divisée en six : le toilettage, l’alimentation, l’habillage, le déplacement, le transfert, et la continence. Le degré de la dépendance est très important pour l’assureur afin de calculer l’autonomie du bénéficiaire. Pour terminer, le test « Folstein » est une sorte d’évaluation permettant d’analyser les facultés cognitives d’un individu.

Les degrés et la personne responsable de l’évaluation de la perte d’autonomie

Pour éviter de vous tracasser la tête, il est conseillé de faire appel à des spécialistes tels que les médecins, les infirmiers. Vous pouvez même engager un travailleur social afin d’obtenir une aide personnalisée. Pour plus de précisions, le docteur peut demander à son patient d’effectuer de différents tests au sein d’un centre d’évaluations gérontologiques. Concernant le degré d’autonomie, il en existe trois : la dépendance légère, partielle et totale. La dépendance est légère lorsque la personne peut réaliser des actes quotidiens, mais elle a besoin d’aide pour effectuer un travail bien précis (préparer le repas, faire sa toilette…). La dépendance est partielle pour une personne ne pouvant effectuer quelques activités de la vie quotidienne par exemple le fait de manger, regarder... Pour terminer, la dépendance est totale pour les individus ayant besoin de l’aide d’une personne instantanément.

Les différentes aides financières

Premièrement, l’État propose des aides financières aux personnes en difficulté économique. Les principaux organismes qui offrent ces subventions sont : l’allocation personnalisée d’autonomie, de solidarité aux personnes âgées, supplémentaires invalidités. L’État peut également envoyer des assistants sociaux et des aides non pécuniaires pour l’individu en difficulté. Deuxièmement, pour éviter l’alourdissement des dépenses, il est indispensable de souscrire une assurance dépendance auprès des compagnies d’assurances.

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